Formation ambulancier

formation ambulancierSi vous souhaitez travailler dans le domaine médical, le métier d’ambulancier peut être idéal pour vous. Cet auxiliaire de soin est, dans de nombreux cas, le premier maillon d’une chaîne qui mène à la guérison d’une personne malade ou victime d’un accident.

Tout le monde peut un jour avoir besoin de l’intervention d’une ambulance, et donc d’ambulanciers, car nul n’est à l’abri d’un aléa de la vie. Un accident est vite arrivé, et il se peut que vous ne soyez en rien responsable du mal qui vous touche. L’ambulancier peut alors commencer à prendre en charge un malade ou un accidenté directement à son domicile ou dans une ambulance, véritable hôpital ambulant. Un ambulancier devra alors prendre des décisions justes, de manière très rapide : s’il n’est pas directement efficace, la personne dans le besoin pourrait parfois ne pas s’en sortir ou contracter des séquelles incurables.

Quelle formation pour devenir ambulancier ?

Un des avantages de la formation d’ambulancier et qu’elle ne nécessite aucun diplôme précis pour être suivie. Une personne sans diplôme peut donc entamer des démarches pour suivre la formation d’ambulancier. La première étape est de trouver une école où il sera possible de suivre sa formation d’ambulancier. Il y a généralement une école par département. Vous devez ensuite vous inscrire en remplissant de multiples documents.

La particularité de cette formation, c’est qu’elle exige la réalisation d’un stage découverte préalable dans le milieu. Ainsi, vous devez réaliser au minimum 140 heures dans une société d’ambulance agrée. Cette étape n’est pas obligatoire pour les auxiliaires ambulanciers ayant exercé plus d’un mois. A l’issue de ce stage, vérifié bien que le responsable du service ou de l’entreprise vous a bien remis une attestation de stage. Elle vous servira pour prouver la validité de votre stage pour la suite de votre formation. La réalisation de ce stage est importante pour se rendre compte de ce qu’est le métier d’ambulancier.

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Une fois ce stage validé, vous pouvez passer un examen écrit d’admissibilité dans l’école que vous avez choisi. Vous pouvez être dispensé de cet examen si vous un diplôme de niveau bac ou supérieur. Cette épreuve comporte un sujet de français et de mathématiques, chacun noté sur 10, faisant une note globale de 20. Pour valider cette étape, vous devez avoir une note globale de minimum 10 sur 20 et ne pas avoir moins de 2,5 points sur un des deux sujets. Vous pouvez alors passer à l’étape suivante.

Il s’agit d’une épreuve orale d’admission. Vous devez alors passer devant un jury, auquel vous remettez votre attestation de stage préalable obligatoire. Cet oral comporte un test de jugement et d’aptitude. Le but est de vérifier que vous êtes capable d’assimiler des consignes. Le tout sera suivi d’un entretien. Les écoles ayant un nombre de places limitées, elles font généralement un classement de tous les candidats et sélectionnent les meilleurs, dans la limite des places disponibles. La formation au métier d’ambulancier peut alors véritablement commencer.

La formation de 630 heures se déroule en deux étapes : une partie théorique, dispensée sous forme de cours ou de travaux pratiques, divisée en 8 modules, et une partie pratique, sous forme de stage. Les 8 modules représentent 455 heures de la formation et sont les suivants :

  • Module 1 : Dans toute situation d’urgence, assurer les gestes adaptés à l’état du patient. Durée : 105 heures ; 3 semaines
  • Module 2 : Apprécier l’état clinique d’un patient. Durée : 70 heures ; 2 semaines.
  • Module 3 : Respecter les règles d’hygiène et participer à la prévention de la transmission des infections. Durée : 35 heures ; 1 semaine.
  • Module 4 : Utiliser les techniques préventives de manutention et les règles de sécurité pour l’installation et la mobilisation des patients. Durée : 70 heures ; 2 semaines.
  • Module 5 : Etablir la communication adaptée au patient et à son entourage. Durée 70 heures ; 2 semaines.
  • Module 6 : Assurer la sécurité du transport sanitaire. Durée : 35 heure ; 1 semaine.
  • Module 7 : Rechercher, traiter et transmettre les informations pour assurer la continuité des soins. Durée : 35 heures ; 1 semaine.
  • Module 8 : Organiser les activités professionnelles dans le respect des règles et des valeurs de la profession. Durée : 35 heures ; 1 semaine.
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A la fin de chaque module, un contrôle de connaissance est effectué. Les compétences sont alors validées.

Après ces 13 semaines de formation théorique, la partie pratique commence : durant 5 semaines, l’étudiant évoluera dans 4 milieux différents :

  • Service de court ou moyen séjour, à savoir pédiatrie, gériatrie ou rééducation fonctionnelle. Durée : 1 semaine.
  • Service d’urgence. Durée : 1 semaine.
  • SAMU ou SMUR, avec un passage en salle d’accouchement. Durée : 1 semaine.
  • Entreprise de transport sanitaire: 2 semaines.

Chaque tuteur de stage évaluera vos compétences et vous attribuera une note.

Pour obtenir votre diplôme, vous devez obtenir la moyenne partout : vous devez obtenir au minimum la note de 10 dans les 8 modules, ainsi que lors de vos 4 stages. Sans cela, vous n’aurez pas le diplôme. Il est dans ce cas possible de se réinscrire seulement pour les modules que vous n’avez pas validés. Si vous parvenez à atteindre les notes minimales requises, vous obtenez votre diplôme : le Diplôme d’Etat d’Ambulancier.

Quel profil pour devenir ambulancier ?

Un ambulancier doit avoir le cœur bien accroché. En effet, il est confronté à des situations d’urgence où il doit réagir vite et bien. De ces capacités à être efficace, dépendent parfois la vie des patients dont il s’occupe. L’ambulancier ne doit pas être enclin à céder au stress ou à la pression.

L’ambulancier doit avoir une conscience professionnelle irréprochable. Il évolue dans un milieu où l’erreur n’est pas permise. Sans filets de protection, l’ambulancier ne peut se permettre d’être évasif et pas convaincu de ce qu’il avance. Il doit également être dévoué à la cause d’autrui. En intervention, seul son travail compte : l’ambulancier doit être obnubilé par les soins qu’il apporte ou qu’il doit administrer, et par rien d’autre.

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L’ambulancier doit également être sociable et ne pas être dérangé par le travail en équipe. En effet, les ambulanciers doivent être solidaires pour promulguer les meilleurs soins, et être bien coordonnés. De plus, l’ambulancier doit communiquer avec les patients qu’il rencontre : il doit faire le meilleur diagnostique du problème de la personne qui fait appel à lui. La justesse de son diagnostic est primordiale : s’il est mauvais, la personne ne va pas recevoir des soins appropriés à ses maux et son état pourrait s’aggraver. L’ambulancier ne doit pas avoir peur des responsabilités.