En matière de formation, les grandes écoles, qu’elles soient publiques ou privées, d’ingénieurs ou de commerces, continuent de représenter une voie royale vers l’emploi et la réussite professionnelle. Cette aura, elles la doivent principalement à l’exigence avec laquelle elles sélectionnent les élèves, notamment à travers des concours qu’il faut préparer à l’avance pour avoir une chance de réussir.
Pourquoi faut-il préparer les concours des grandes écoles ?
Beaucoup de futurs bacheliers ont pris l’habitude d’obtenir de bonnes notes sans fournir beaucoup d’efforts. Leurs facilités leur permettent de se distinguer sans ne jamais vraiment travailler assidûment et ils ont l’impression que cela durera toute leur vie. Pourtant, ce n’est pas le cas et croire qu’ils pourront s’en sortir de la même manière aux concours des grandes écoles serait une terrible erreur.
Effectivement, les facilités qu’ils ont au lycée et qui leur permettront sans doute d’obtenir le baccalauréat sans difficulté, ils les ont obtenues au prix de longues années d’études pendant lesquelles ils ont côtoyé un système qui n’a pas beaucoup évolué depuis leur arrivée en première année d’école primaire. De leur côté, les concours de grandes écoles répondent à des règles et appartiennent à un système de sélection très différent qu’il faut apprendre à connaître.
Bien se préparer aux épreuves orales
Si vous voulez être admis, une préparation aux oraux des écoles de commerce est absolument indispensable. Nous vous parlions dans la partie précédente de l’importance de réviser ces concours pour se familiariser avec leur fonctionnement et leur logique, parce que c’est seulement au prix de cet entraînement que vous vous distinguerez. C’est encore plus vrai pour les épreuves orales des grandes écoles de commerce.
Un oral est un exercice très particulier que vous ne pouvez pas vous permettre de rater. Vous devez donc vous entraîner au maximum pour en maîtriser les codes et les sous-textes. Vous devez connaître sur le bout des doigts les questions les plus souvent posées, mais aussi prendre conscience qu’elles cachent toutes un sous-texte et une intention du jury à laquelle vous devez apporter satisfaction en leur donnant une réponse qui parle de vous et de votre personnalité.
Enfin, il est également très important que vous vous entraîniez à supporter la pression d’un tel exercice. Certains de ces oraux se déroulent même en public et, quoi qu’il arrive, vous aurez au moins trois personnes auxquelles vous adresser. Comme un muscle doit s’entraîner à subir le stress d’un exercice physique, vous devez vous entraîner à supporter cette pression, notamment en travaillant votre aisance orale et votre capacité à garder une voix calme en toutes circonstances.
N’oubliez pas votre dossier
Le poids de votre dossier dans la décision finale du jury va dépendre de l’école dans laquelle vous souhaitez entrer et des conditions dans lesquelles vous essayez de le faire. Beaucoup d’écoles post-bac n’examinent votre diplôme qu’en cas d’incertitude et quand ils ont besoin de vous départager d’un autre candidat. Certaines, en revanche, ont systématiquement recours au dossier et, enfin, quelques-unes ne vous donnent accès à leur concours que si votre dossier leur plaît.
D’un autre côté, beaucoup d’écoles accessibles seulement après l’obtention d’un bac +2, d’un bac +3, ou encore de deux années en école préparatoire, vont principalement se concentrer sur votre dossier. Vous devrez donc impérativement veiller à garder un dossier le plus exemplaire possible pour espérer intégrer toutes ces écoles.
Enfin, une tendance de plus en plus forte et qui nous arrive de Grande-Bretagne pousse les grandes écoles à diminuer l’importance de leur concours et à augmenter l’importance du dossier. Elles avancent comme raison la nécessité de développer un système plus égalitaire et il semblerait que le dossier en soit l’une des clés. Dans tous les cas, vous devez impérativement le considérer comme une pièce importante de vos futures études.